GOROBRI

Le vert est de retour. Depuis le début de l’année 2024, les ETF Bitcoin ont enregistré des entrées de capitaux records. Néanmoins, ces derniers mois, les flux entrants ont chuté, passant de plusieurs milliards à quelques centaines de millions de dollars par semaine. De leur côté, les ETF Ethereum semblent bien plus en forme, avec des entrées de capitaux qui atteignent dernièrement des sommets.
Les points clés de cet article :
Les ETF Bitcoin ont connu une chute dramatique des flux entrants, tandis que les ETF Ethereum ont enregistré des entrées de capitaux records.Les ETF Ethereum ont attiré près de 3 milliards de dollars d’entrées nettes depuis le début de l’année, signalant une rotation des investissements vers les altcoins
Les ETF Ethereum enregistrent des entrées de capitaux records
Alors que les ETF Bitcoin peinent à attirer toujours plus de nouveaux investisseurs, les ETF Ethereum eux, enregistrent des entrées de capitaux records. Ainsi, selon les données compilées par SosoValue, les ETF ETH ont enregistré 177 millions de dollars d’entrées le 9 décembre. Cela marque un record sur les six dernières semaines.
Depuis le début de l’année, les ETF ETH ont enregistré près de 3 milliards de dollars d’entrées nettes. À titre de comparaison, les ETF BTC ont enregistré 12 milliards de dollars d’entrées nettes sur la même période.
Selon Rachel Lin de chez SynFutures, citée par Decrypt, les entrées massives dans les ETF ETH seraient le résultat d’une diversification des investisseurs institutionnels :
« La divergence que nous observons – avec Ethereum attirant des flux significatifs même lorsque Bitcoin ralentit – suggère une rotation structurelle plutôt qu’un échange à court terme. Les institutions qui sont entrées par le biais de Bitcoin élargissent désormais leur exposition. »Rachel Lin de chez SynFutures – Source : Decrypt
Après deux jours de rouge, le vert est de retour sur le marché des ETF Ethereum au comptant – Source : Sosovalue
Les ETF SOL et XRP séduisent également les investisseurs
En plus des ETF ETH, les ETF SOL et XRP enregistrent également des entrées intéressantes. 
Toujours selon SosoValue, les ETF SOL ont enregistré 16 millions de dollars d’entrées le 9 décembre et 1,3 milliard depuis leur lancement. De leur côté, les ETF XRP ont enregistré 8,7 millions de dollars d’entrées ce 9 décembre et 1,2 milliard de dollars depuis leur premier jour de cotation.
Mais ces chiffres pourraient bien augmenter dans les mois à venir, car les investisseurs institutionnels continuent d’affluer sur le marché crypto. Selon les experts, ce phénomène pourrait bien continuer tout au long de 2026.
Enfin, du côté des ETF Bitcoin, on pourrait voir arriver un tout nouveau type de produit financier appelé « After Dark ». Une nouvelle proposition d’ETF très originale que l’on vous propose de découvrir par ici.
#ETF #ETH
$ETH
$XRP
$SOL

La fusée Bitcoin. Depuis que les adresses Bitcoin des entreprises d’Elon Musk ont été repérées par Arkham Intelligence, à savoir celle du constructeur de véhicules électriques Tesla et celle de la compagnie aérospatiale SpaceX, tous leurs mouvements on-chain sont suivis de près de la cryptosphère. Et comme ça a été plusieurs fois le cas ces derniers mois, c’est encore du côté de SpaceX que des BTC ont été déplacés, en pleine préparation de son IPO (introduction en bourse) pour 2026.
Les points clés de cet article :

SpaceX, l’entreprise aérospatiale d’Elon Musk, a déplacé 1 021 bitcoins ce 10 décembre 2025, soit environ 94,5 millions de dollars.Au total, SpaceX a transféré environ 820 millions de dollars en bitcoins en 2025 : est-ce en préparation de son introduction en bourse prévue pour 2026 ?
SpaceX déplace à nouveau ses réserves en Bitcoin
Bien que SpaceX ait déjà effectué plusieurs transferts de Bitcoin cette année, il semblerait que les grandes crypto-manœuvres ne soient pas terminées. En effet, comme le signale notamment Lookonchain sur X ce mercredi 10 décembre 2025 (voir ci-dessous), la société spatiale d’Elon Musk, a effectué un nouveau transfert massif de la précieuse cryptomonnaie.
Ce sont ainsi 1 021 bitcoins qui ont été déplacés, soit environ 94,5 millions de dollars au moment du transfert. Ces BTC ont été envoyés vers deux adresses non identifiées jusqu’ici. Cette opération a été une nouvelle fois été réalisée via Coinbase Prime, la plateforme institutionnelle du groupe Coinbase, notamment spécialisée dans la garde de crypto-actifs.
Compte X
L’entreprise aérospatiale d’Elon Musk a transféré plus de 820 millions $ de BTC en 2025
Au total, SpaceX a transféré environ 8 910 BTC ces derniers mois, via 9 mouvements, ce qui représente près de 820 millions de dollars au cours actuel de Bitcoin (légèrement au-dessus des 92 000 dollars l’unité).
Ces transferts surviennent alors que SpaceX prépare une introduction en bourse d’envergure pour l’année prochaine. Bien que la chose n’ait pas été officialisée par le constructeur des fusées Falcon et Starship, plusieurs sources prétendent que l’opération viserait à lever plus de 30 milliards de dollars, ce qui amèneraitl’entreprise d’Elon Muskà une valorisation potentielle (et gigantesque) de 1 500 milliards de dollars. Ce serait alors la plus importante IPO de l’histoire !
Les rumeurs parlent d’un objectif de cotation pour mi-2026, même s’il faudra attendre des communications officielles de SpaceX pour être réellement fixé. En tout cas, une chose semble sûre : SpaceX est en train de réorganiser ses réserves de Bitcoin pour le moment, probablement pour améliorer leur sécurité. De son côté, l’autre entreprise d’Elon Musk, Tesla continue de HODL (conserver à long terme) ses plus de 11 500 bitcoins.
#bitcoin #SpaceX
$BTC

Des banques comme les autres. Le Bureau du Contrôleur de la Monnaie (OCC) est une branche du Département du Trésor américain en charge de la régulation des banques nationales. À ce titre, l’OCC délivre notamment des chartes bancaires fédérales aux institutions financières qui souhaitent opérer aux États-Unis et c’est précisément ce document qui pose problème aux entreprises crypto. En effet, elles sont très peu nombreuses à avoir obtenu le précieux sésame et Jonathan Gould, le patron de l’OCC, a bien conscience du problème. Lors d’une conférence blockchain, il a déclaré qu’il n’y avait « aucune justification » pour traiter les banques crypto différemment des autres et que ces dernières devraient avoir un « chemin vers la supervision fédérale ». Direction Washington pour faire le point sur les déclarations du régulateur.
Les points clés de cet article :
Jonathan Gould, à la tête de l’OCC, a affirmé qu’il n’existait aucune justification pour traiter différemment les banques crypto des autres institutions financières.Cette année, l’OCC a reçu 14 demandes de nouvelles banques, dont certaines liées à la finance numérique, illustrant une croissance manifeste du secteur.
L’OCC veut faciliter l’accès aux chartes bancaires pour les entreprises crypto
Le patron de l’Office of the Comptroller of the Currency a donc pris la parole lors d’une conférence blockchain pour expliquer que les banques crypto devraient être traitées « comme les autres institutions financières » et qu’elles ne devraient pas rencontrer plus de difficultés pour obtenir une charte bancaire fédérale.
Il a poursuivi en expliquant que certaines activités proposées par les entreprises de la finance numérique ou de la Fintech pourraient être considérées comme nouvelles pour les banques traditionnelles, mais que les services de garde et de sécurisation des actifs financiers étaient déjà électroniques depuis des décennies.
Enfin, il a déclaré qu’il n’y avait « aucune justification » pour considérer les actifs numériques différemment des autres et que les banques ne devraient pas être confinées dans des technologies ou des activités du passé.
Jonathan Gould, le patron de l’OCC prêche en faveur des banques estampillées crypto – Source : YouTube
14 demandes de création de nouvelles banques cette année
Jonathan Gould a ensuite donné quelques chiffres pour illustrer son propos et il a ainsi déclaré que l’OCC avait reçu 14 demandes de création de nouvelles banques cette année, dont certaines venant d’entités engagées dans la finance numérique. Il a précisé que c’était autant que les demandes reçues au cours des quatre dernières années et que cela montrait que le secteur était en pleine croissance.
Il a également rappelé que seules deux banques crypto avaient obtenu une charte bancaire fédérale, à savoir Anchorage Digital en 2021 et Erebor en octobre dernier, et que cela était insuffisant pour accompagner le développement du secteur. Enfin, il a affirmé que l’OCC avait les capacités de superviser ces nouvelles activités et qu’il travaillait quotidiennement avec les banques traditionnelles pour les aider à innover.
Les déclarations de Jonathan Gould vont dans le sens d’une plus grande ouverture de la part des régulateurs américains envers les entreprises crypto et c’est une bonne nouvelle pour le secteur. À croire que le lobbying intensif du secteur commence à porter ses fruits.
#banque #crypto #OCC

Bienvenue dans cette nouvelle analyse technique hebdomadaire signée Cara de Steady Lads. Le marché crypto, en net rebond, se prépare à l’événement macroéconomique majeur de la semaine : l’annonce de la Réserve Fédérale (Fed) du 10 décembre sur les taux directeurs. Si la réduction de 0,25 % est largement anticipée, l’élément véritablement décisif sera le discours de Jerome Powell. Le marché total confirme, quant à lui, une tendance haussière claire, marquée par des points bas et des points hauts de plus en plus élevés (HL/HH).
Les points clés de cet article :
Le marché crypto, en plein rebond, a attendu avec impatience l’annonce de la Réserve Fédérale du 10 décembre.Ethereum a volé la vedette avec un breakout majeur sur la paire ETH/BTC, surpassant Bitcoin et attirant toute l’attention.
Les indices Steady Lads : La potentielle préparation des altcoins
Plusieurs indicateurs suggèrent une potentielle redistribution des capitaux au profit des actifs spéculatifs :
Altcoins vs USD : Sur une échelle de temps de trois jours (3D), les altcoins ont rebondi avec succès sur un support majeur de juin 2025, formant un possible double bottom. Néanmoins, la validation de cette figure est en attente de la cassure claire de la ligne de cou (résistance supérieure).
Dominance des Stablecoins : La dominance des stablecoins a échoué à casser sa résistance clé du 1ᵉʳ décembre et elle est désormais en baisse, ce qui est interprété comme un signe positif pour le marché crypto dans son ensemble.
Alt Season : L’indice consolidé (dominance BTC + dominance stablecoins) révèle un affaiblissement de la force relative de ces actifs. Une structure de retournement de tendance, ou Chuvashov Fork, est en cours de formation, signalant que la force relative pourrait basculer vers les altcoins.
Breakout majeur
L’analyse distingue clairement la performance d’Ethereum des autres actifs comme Bitcoin, qui confirme pourtant sa structure haussière (HL/HH). Toute l’attention se porte sur le niveau psychologique et technique des 100 000 $. Le consensus élevé de vente à ce seuil suggère que le marché pourrait soit topper juste avant, soit, de manière contraire à la majorité, effectuer un breakout franc.
La paire ETH/BTC est jugée la plus importante de cette analyse. Après une longue consolidation débutée en août, la paire a ainsi validé un très beau breakout haussier. Ce signal technique fort positionne l’Ether comme l’actif le plus fort, surpassant son homologue Bitcoin.
Sur la paire USD, Ethereum a d’ailleurs rebondi sur une zone de consolidation antérieure. La zone des 3 030 $ est établie comme un support charnière. Cara indique ne pas prendre ses bénéfices à ce stade, préférant remonter ses stops de protection, car la validation du breakout sur ETH/BTC suggère un potentiel d’appréciation significatif vers les résistances supérieures.
Malgré les signaux préliminaires sur les altcoins, ces derniers ne présentent donc pas encore de breakouts convaincants (Solana inclus). En l’absence de cassures claires, le focus stratégique de Cara est réaffirmé sur Ethereum et Bitcoin. L’espoir d’une poursuite de la hausse repose sur la force confirmée de l’Ether et sur l’impact (à déterminer) du discours imminent de la Fed qui devrait intervenir dans la soirée parisienne. Pour les abonnés, il devrait donc y avoir du mouvement. Pour les autres, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
#bitcoin #Ethereum #Fed
$BTC
$ETH

Bitcoin noctambule. Les ETF Bitcoin au comptant ont sans aucun doute marqué un tournant décisif dans l’adoption institutionnelle des cryptomonnaies. Depuis leur approbation par la SEC en janvier 2024, ces fonds négociés en bourse ont permis aux investisseurs traditionnels d’accéder plus facilement à Bitcoin, puis à d’autres cryptos. Une nouvelle proposition d’ETF BTC est toutefois très originale, comme nous allons le voir.
Les points clés de cet article :
La société Tidal Trust II a déposé une demande pour un ETF Bitcoin nommé « After Dark » qui investirait dans le BTC pendant la nuit et dans des bons du Trésor US le jour.Ce fonds viserait à capitaliser sur les gains nocturnes de Bitcoin, souvent observés en dehors des heures de marché traditionnelles aux États-Unis, suscitant l’intérêt par son approche originale.
L’ETF Bitcoin « After Dark » passe du BTC la nuit aux bons du Trésor US le jour !
Ce 9 décembre 2025, la société Tidal Trust II vient de déposer une demande auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission) des États-Unis pour un fonds négocié en bourse intitulé « Nicholas Bitcoin and Treasuries AfterDark ETF ».
La particularité de ce fonds ? Il ne serait exposé à Bitcoin (via des contrats à terme) que lorsque les marchés américains sont fermés. En d’autres termes, cet ETF viserait à capturer les gains de Bitcoin réalisés pendant la nuit aux États-Unis, en dehors des heures de trading traditionnelles de Wall Street.
Le fonds investirait également dans des bons du Trésor américain à court terme pendant la journée. Cet ETF offrirait donc ainsi une double exposition : à Bitcoin durant la nuit, et aux obligations d’État US durant le jour (soit de 15h30 à 22h00 en France avec l’heure d’hiver).
Pourquoi un tel ETF ? Parce que le BTC serait « un oiseau de nuit »
Selon un post sur X d’Eric Balchunas, analyste spécialisé dans les ETF de Bloomberg, « la plupart des gains [de Bitcoin] se produisent en fait après les heures de marché ». Cette observation n’est pas nouvelle. De nombreux traders ont remarqué que le roi des cryptos à tendance à réaliser des mouvements significatifs en dehors des heures d’ouverture des marchés US, notamment en raison de l’activité sur les marchés asiatiques et européens.
En voulant capitaliser sur cette tendance, cet « AfterDark ETF » offrirait une nouvelle manière d’investir dans Bitcoin, en profitant de sa volatilité nocturne tout en minimisant les risques liés aux fluctuations diurnes.
Bien que les ETF au comptant aient déjà transformé la manière dont les investisseurs accèdent aux cryptomonnaies, ce nouvel ETF montre que le secteur est prêt à explorer toutes les possibilités, même celle un peu farfelue.
Alors que la SEC devra examiner cette nouvelle proposition, il est clair que l’imagination ne manque pas pour concevoir de nouveaux ETF cryptos. Du côté des poids lourds, le géant BlackRock a lui aussi déposé tout récemment une nouvelle demande de fonds basés sur Ethereum, avec staking intégré cette fois, en complément de son précédent ETF ETH au comptant, approuvé et lancé en juillet 2024.
#bitcoin #ETFs #SEC
$BTC

Imaginez. Et si, à chaque fois que vous payez un café par carte bancaire, le serveur, et tous les clients du bar, peuvent consulter instantanément l’intégralité de votre solde et l’historique de vos dépenses sur 5 ans.
Absurde ? C’est pourtant la réalité actuelle des blockchains publiques comme Ethereum ou Bitcoin. Une transparence totale qui, soyons honnêtes, freine massivement l’adoption par les entreprises et les particuliers soucieux de leur vie privée.
Mais Circle, l’émetteur du stablecoin USDC, vient peut-être de résoudre ce problème majeur.
L’innovation : La confidentialité « à la carte »
C’est l’information qui secoue la finance décentralisée cette semaine : Circle lance un projet pilote nommé USDCx en partenariat avec la blockchain Aleo.
L’objectif ? Offrir une confidentialité native aux transactions en stablecoins.
Mais attention, nous ne parlons pas ici d’anonymat total façon « Far West » ou marché noir. Circle appelle cela la « conformité configurable ».
Concrètement :
Pour le public : Les transactions sont cryptées et illisibles (grâce à la technologie « Zero-Knowledge »). Votre voisin ou votre concurrent ne peut pas éplucher vos comptes.Pour le régulateur/l’émetteur : Il existe une « clé de lecture » qui permet de conserver un registre de conformité (lutte contre le blanchiment, etc.).
C’est ce que Howard Wu, co-fondateur d’Aleo, appelle « la confidentialité de niveau bancaire ». C’est le chaînon manquant pour que les entreprises utilisent enfin la crypto pour la paie, la trésorerie ou les transactions B2B.
Pourquoi c’est un signal majeur pour votre épargne ?
Si vous êtes un investisseur pragmatique, vous devez lire entre les lignes.
Des géants comme BlackRock (avec son fonds BUIDL) ou Stripe investissent massivement dans ce secteur. En résolvant le problème de la confidentialité, Circle lève le dernier verrou qui empêchait les institutions de faire transiter des milliards sur la blockchain.
La conséquence est simple : L’usage des stablecoins va exploser. La demande pour ces dollars numériques va croître.
#blockchain #USDCx #Circle

Un petit pas pour les cryptos. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé une adaptation ciblée de sa doctrine concernant les produits financiers complexes. Cette évolution est une réponse directe à l’essor des cryptoactifs et à l’entrée en vigueur, fin 2024, du règlement européen sur les Marchés de cryptoactifs (MiCA). L’objectif est de concilier l’intérêt croissant des investisseurs pour les cryptomonnaies avec la protection renforcée des épargnants.
Les points clés de cet article :
L’AMF a annoncé une adaptation de sa doctrine face à l’essor des cryptoactifs et en vue du règlement MiCA.Certains cryptoactifs pourront être commercialisés sans avertissement dissuasif, sous conditions strictes.
L’assouplissement et le cadre MiCA
Historiquement, l’AMF jugeait qu’un instrument financier présentant « des risques de mauvaise appréhension par un client non professionnel » devait porter un avertissement dissuasif, signalant qu’il était trop complexe pour le grand public. L’AMF estime désormais que certains cryptoactifs, sous conditions strictes, ne présentent plus un caractère « inhabituel ».
Cette clarification publiée le 8 décembre permet ainsi aux titres de créance complexes indexés sur des cryptoactifs, tels que les Exchange-Traded Notes (ETN), d’être commercialisés sans cet avertissement, à condition de respecter quatre exigences cumulatives.
Dans un objectif de protection, l’AMF a donc défini les critères suivants pour que l’assouplissement s’applique :
Conservation : Le service de conservation (custody) des cryptoactifs sous-jacents doit être confié obligatoirement à un prestataire ayant obtenu un agrément MiCA.Qualité des cryptoactifs : Les cryptoactifs supports doivent présenter une capitalisation boursière d’au moins 10 milliards d’euros et un volume quotidien moyen d’échange d’au moins 50 millions d’euros sur les 30 jours précédant la commercialisation. De plus, ils doivent être négociables sur une plateforme ayant obtenu un agrément MiCA.Structure du produit : Le produit financier ne doit intégrer ni effet de levier ni composante discrétionnaire, garantissant une exposition simple et directe.Nature de l’exposition : L’exposition aux cryptoactifs doit se faire via la détention directe par l’émetteur ou via des titres émis ou garantis par des entités réglementées.
L’AMF revoit sa position vis-à-vis des cryptoactifs en France
Le statut réglementaire et la vigilance maintenue
Il est fondamental de noter que ces titres de créance complexes indexés sur des cryptoactifs sont finalement considérés comme des instruments financiers classiques. Ils tombent donc sous le coup de la réglementation européenne sur les Marchés d’instruments financiers (MiFID).
Cette classification impose aux distributeurs et producteurs de respecter des obligations de protection accrues, notamment la nécessité de définir un marché cible pour chaque produit et de s’assurer de l’adéquation de l’instrument avec le profil et les besoins de l’épargnant lors du conseil.
L’AMF rappelle enfin que, malgré cet assouplissement de la doctrine et de l’encadrement réglementaire, ces instruments demeurent des produits complexes et sont sujets à de fortes fluctuations de prix. Ils ne s’adressent donc pas à tous les profils d’investisseurs et l’Autorité prévoit de réaliser un bilan de cette adaptation au premier semestre 2027.
Par cette évolution ciblée de sa doctrine, l’AMF intègre l’essor des cryptoactifs dans le paysage financier réglementé. En alignant les conditions d’accès de certains produits structurés sur les exigences du règlement MiCA, l’Autorité cherche à établir un équilibre entre innovation financière et impératif de protection des épargnants en France.
#MiCa #cryptoactifs #AMF #France #bitcoin
$BTC

Un pas en avant… L’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture mardi 9 décembre le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, avec un décompte extrêmement serré de 247 voix pour et 234 contre. Cette validation, obtenue sans l’usage de l’article 49.3 de la Constitution, constitue une forme de réussite politique pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui a su rallier les voix de la majorité, du MoDem, de LIOT, et surtout d’une large part des Socialistes et de plusieurs députés Les Républicains (LR) et Horizons. Cette adoption dégage la voie pour la suite du calendrier budgétaire, non sans laisser derrière elle des conséquences économiques, politiques et sociales notables.
Les points clés de cet article :
L’Assemblée nationale a adopté le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 avec une majorité étroite et sans recours à l’article 49.3.Le texte prévoit une augmentation de la fiscalité sur le capital pour réduire le déficit de la Sécurité sociale, tout en excluant certains produits d’épargne majeurs.
Toujours plus de taxes dans ce projet de loi
Le premier enjeu de ce budget réside dans son impact sur les comptes publics. Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a salué le fait que le texte permette de limiter le déficit de la Sécurité sociale « à environ 19,5 milliards d’euros, contre une prévision initiale de 30 milliards d’euros en cas de non-vote ». Cette amélioration nécessite néanmoins une contribution de l’État de 4,5 milliards d’euros pour renflouer les caisses.
L’une des mesures les plus discutées, issue d’un compromis avec le Parti Socialiste, concerne la fiscalité sur le capital. Le texte prévoit ainsi une augmentation de 1,4 point de la CSG sur une partie des revenus du patrimoine et le taux sur ces produits passe ainsi de 9,2 % à 10,6 %.
Cette hausse, destinée à financer l’autonomie et la dépendance, se traduit par une augmentation du prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou Flat Tax, qui monte à 31,4 % (contre 30 % actuellement) sur les produits concernés, tels que les dividendes et les plus-values d’actions détenues sur compte-titres, mais également sur nos chères cryptomonnaies.
Il est crucial de noter qu’un amendement de compromis a exclu de cette hausse des produits d’épargne majeurs pour les ménages, notamment l’assurance-vie, les revenus fonciers et les plans d’épargne réglementée. Mais jusqu’à quand ?
Toujours plus de taxes au programme de ce Projet de loi de financement de la Sécurité sociale
Compromis sociaux : Retraites et santé
Afin de garantir le vote, le gouvernement a dû consentir à des reculs et des avancées sociales majeures qui auront des répercussions concrètes :
Nouvelles dispositions familiales : Le texte prévoit l’entrée en vigueur, avancée au 1ᵉʳ janvier prochain, du congé naissance : deux mois indemnisés pour chaque nouveau parent, cumulables avec les congés maternité et paternité existants.Suspension de la réforme des retraites : La mesure emblématique du gouvernement Borne, visant à augmenter l’âge légal de départ d’un trimestre par an, est suspendue. L’âge légal demeure à 62 ans et 9 mois jusqu’à son éventuel redémarrage en 2028. Le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein est également gelé à 170. Des avancées ont par ailleurs été actées pour les mères, avec la transformation de deux trimestres « non cotisés » en trimestres cotisés pour l’accès au dispositif de carrière longue dans le privé.Santé et Hôpital : L’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) a été rehaussé à 3 % à la suite des débats parlementaires, un niveau jugé plus réaliste par certains mais toujours inférieur aux 3,6 % de l’année précédente. Des mesures impopulaires comme le doublement des franchises médicales et le gel des minimas sociaux ont par ailleurs été retirées du texte.Encadrement des arrêts de travail : : Pour contrôler la dépense en indemnités journalières et lutter contre l’absentéisme, le texte introduit un plafonnement du premier arrêt de travail à une durée d’un mois, nécessitant une nouvelle consultation médicale pour son renouvellement.
Tout ça pour ça, le vote de ce PLFSS aura tenu la presse en haleine pendant plus de 24h – Source : Compte X
Perspectives et prochaines échéances
L’adoption du PLFSS 2026 n’est évidemment qu’une étape car le texte doit maintenant faire l’objet d’une navette avec le Sénat, en vue d’une Commission Mixte Paritaire (CMP). Selon de nombreux observateurs, le texte ne devrait pas être adopté en l’état par la Chambre haute et il se pourrait donc que l’Assemblée doive revoter dans une semaine sur ce même texte.
Les yeux sont désormais tournés vers l’examen du Projet de Loi de Finances (PLF) pour le budget de l’État, un texte politiquement encore plus clivant. Le gouvernement, qui souhaite éviter un recours au 49.3, a d’ailleurs envisagé la possibilité, en cas de blocage persistant, de déposer un projet de loi spéciale temporaire appliquant les choix budgétaires de l’année précédente pour 2026.
La presse économique est vent debout contre ce projet de loi qui ne résout pas grand-chose – Source : Compte X
La grosse fatigue des Français
Cette stratégie témoigne des difficultés persistantes de l’Exécutif à dégager une majorité stable dans l’Hémicycle depuis la dissolution annoncée par le président Macron le 9 juin 2024. Cette décision aura profondément et durablement affaibli le pouvoir en place et elle aura mis le pays dans une forme d’errance politique depuis plus d’un an.
Ce matin, dans la presse et les médias, vous trouverez une grande partie des représentants de la majorité présidentielle et de leurs alliés (d’un jour) se féliciter de l’adoption de ce PLFSS qui évite à la France un « blocage », soi-disant mortifère. En face, le RN et LFI crieront aux « magouilles politiciennes et aux arrangements de couloirs » et continueront à demander le départ d’Emmanuel Macron.
En revanche, ce que vous ne trouverez pas, c’est la fatigue des forces vives du pays, des travailleurs sociaux et des fonctionnaires de terrain, des entrepreneurs, des jeunes diplômés, des petits salariés et des agriculteurs qui veulent des réponses à leurs problèmes du quotidien et qui espéraient un cap pour le pays. Mais ça, ce n’est manifestement pas au programme des discussions de nos représentants. Un pas en avant, deux pas en arrière.
#FranceEconomy #budget #SecurityAlert
$EUR

L’Asie aime la crypto. Alors que l’Europe s’organise tout juste pour mettre en place un stablecoin continental, l’Asie a depuis longtemps tranché la question et les projets de cryptomonnaies stables se multiplient dans la région. Après le Japon et sa JPYCoin, c’est au tour de la Malaisie d’annoncer le lancement imminent d’un stablecoin adossé à la monnaie nationale, le ringgit. Direction Kuala Lumpur pour les premières infos.
Les points clés de cet article :
L’Asie a embrassé les stablecoins tandis que l’Europe est encore hésitante.Le prince héritier de Malaisie, Tengku Hassanal Ibrahim Alam Shah, a dirigé un projet de stablecoin adossé au ringgit, visant à faire de la Malaisie un hub blockchain.
Le prince héritier de Malaisie à la tête d’un projet de stablecoin
Selon Bloomberg qui révèle l’information, c’est le prince héritier de Malaisie, Tengku Hassanal Ibrahim Alam Shah, qui serait à la tête du projet de stablecoin et qui aurait investi une partie de sa fortune personnelle dans l’entreprise StableNode qui est en charge du développement de cette cryptomonnaie.
Le futur roi de Malaisie a déclaré qu’il souhaitait accélérer l’adoption de la blockchain dans son pays et que le stablecoin était un bon moyen d’y parvenir. Il a également précisé que la crypto en question serait indexée sur le ringgit, la monnaie nationale, et que cela permettrait de faciliter les paiements transfrontaliers et de réduire les coûts pour les utilisateurs.
La Malaisie devrait lancer son propre stablecoin en 2026 selon Bloomberg – Source : Compte X
Le pays veut développer son économie numérique
En outre, le prince a déclaré vouloir faire de la Malaisie un hub régional pour les technologies blockchain et que ce projet de stablecoin « allait dans ce sens ». Il a enfin ajouté que la cryptomonnaie serait « conforme aux lois locales et internationales et qu’elle respecterait les normes les plus strictes en matière de sécurité et de transparence ».
De son côté, StableNode a confirmé le partenariat avec le prince héritier et a déclaré que ce stablecoin serait lancé dans le courant de l’année 2026. La société a également précisé qu’elle travaillait en étroite collaboration avec les autorités malaisiennes pour s’assurer que ce nouveau stablecoin respecte toutes les régulations en vigueur.
Avec ce projet, la Malaisie rejoint donc la longue liste des pays asiatiques qui ont décidé de lancer leur propre stablecoin. Le Japon, la Corée du Sud, Indonésie ou encore Singapour ont déjà franchi le pas et il semblerait que la tendance soit à la multiplication des cryptomonnaies nationales dans la région. L’Asie sera-t-elle le continent de tous les stablecoins ?
#crypto #JPYcoin #StablecoinRevolution #MALAISIA