GOROBRI

Imaginez. Et si, à chaque fois que vous payez un café par carte bancaire, le serveur, et tous les clients du bar, peuvent consulter instantanément l’intégralité de votre solde et l’historique de vos dépenses sur 5 ans.
Absurde ? C’est pourtant la réalité actuelle des blockchains publiques comme Ethereum ou Bitcoin. Une transparence totale qui, soyons honnêtes, freine massivement l’adoption par les entreprises et les particuliers soucieux de leur vie privée.
Mais Circle, l’émetteur du stablecoin USDC, vient peut-être de résoudre ce problème majeur.
L’innovation : La confidentialité « à la carte »
C’est l’information qui secoue la finance décentralisée cette semaine : Circle lance un projet pilote nommé USDCx en partenariat avec la blockchain Aleo.
L’objectif ? Offrir une confidentialité native aux transactions en stablecoins.
Mais attention, nous ne parlons pas ici d’anonymat total façon « Far West » ou marché noir. Circle appelle cela la « conformité configurable ».
Concrètement :
Pour le public : Les transactions sont cryptées et illisibles (grâce à la technologie « Zero-Knowledge »). Votre voisin ou votre concurrent ne peut pas éplucher vos comptes.Pour le régulateur/l’émetteur : Il existe une « clé de lecture » qui permet de conserver un registre de conformité (lutte contre le blanchiment, etc.).
C’est ce que Howard Wu, co-fondateur d’Aleo, appelle « la confidentialité de niveau bancaire ». C’est le chaînon manquant pour que les entreprises utilisent enfin la crypto pour la paie, la trésorerie ou les transactions B2B.
Pourquoi c’est un signal majeur pour votre épargne ?
Si vous êtes un investisseur pragmatique, vous devez lire entre les lignes.
Des géants comme BlackRock (avec son fonds BUIDL) ou Stripe investissent massivement dans ce secteur. En résolvant le problème de la confidentialité, Circle lève le dernier verrou qui empêchait les institutions de faire transiter des milliards sur la blockchain.
La conséquence est simple : L’usage des stablecoins va exploser. La demande pour ces dollars numériques va croître.
#blockchain #USDCx #Circle

Un petit pas pour les cryptos. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé une adaptation ciblée de sa doctrine concernant les produits financiers complexes. Cette évolution est une réponse directe à l’essor des cryptoactifs et à l’entrée en vigueur, fin 2024, du règlement européen sur les Marchés de cryptoactifs (MiCA). L’objectif est de concilier l’intérêt croissant des investisseurs pour les cryptomonnaies avec la protection renforcée des épargnants.
Les points clés de cet article :
L’AMF a annoncé une adaptation de sa doctrine face à l’essor des cryptoactifs et en vue du règlement MiCA.Certains cryptoactifs pourront être commercialisés sans avertissement dissuasif, sous conditions strictes.
L’assouplissement et le cadre MiCA
Historiquement, l’AMF jugeait qu’un instrument financier présentant « des risques de mauvaise appréhension par un client non professionnel » devait porter un avertissement dissuasif, signalant qu’il était trop complexe pour le grand public. L’AMF estime désormais que certains cryptoactifs, sous conditions strictes, ne présentent plus un caractère « inhabituel ».
Cette clarification publiée le 8 décembre permet ainsi aux titres de créance complexes indexés sur des cryptoactifs, tels que les Exchange-Traded Notes (ETN), d’être commercialisés sans cet avertissement, à condition de respecter quatre exigences cumulatives.
Dans un objectif de protection, l’AMF a donc défini les critères suivants pour que l’assouplissement s’applique :
Conservation : Le service de conservation (custody) des cryptoactifs sous-jacents doit être confié obligatoirement à un prestataire ayant obtenu un agrément MiCA.Qualité des cryptoactifs : Les cryptoactifs supports doivent présenter une capitalisation boursière d’au moins 10 milliards d’euros et un volume quotidien moyen d’échange d’au moins 50 millions d’euros sur les 30 jours précédant la commercialisation. De plus, ils doivent être négociables sur une plateforme ayant obtenu un agrément MiCA.Structure du produit : Le produit financier ne doit intégrer ni effet de levier ni composante discrétionnaire, garantissant une exposition simple et directe.Nature de l’exposition : L’exposition aux cryptoactifs doit se faire via la détention directe par l’émetteur ou via des titres émis ou garantis par des entités réglementées.
L’AMF revoit sa position vis-à-vis des cryptoactifs en France
Le statut réglementaire et la vigilance maintenue
Il est fondamental de noter que ces titres de créance complexes indexés sur des cryptoactifs sont finalement considérés comme des instruments financiers classiques. Ils tombent donc sous le coup de la réglementation européenne sur les Marchés d’instruments financiers (MiFID).
Cette classification impose aux distributeurs et producteurs de respecter des obligations de protection accrues, notamment la nécessité de définir un marché cible pour chaque produit et de s’assurer de l’adéquation de l’instrument avec le profil et les besoins de l’épargnant lors du conseil.
L’AMF rappelle enfin que, malgré cet assouplissement de la doctrine et de l’encadrement réglementaire, ces instruments demeurent des produits complexes et sont sujets à de fortes fluctuations de prix. Ils ne s’adressent donc pas à tous les profils d’investisseurs et l’Autorité prévoit de réaliser un bilan de cette adaptation au premier semestre 2027.
Par cette évolution ciblée de sa doctrine, l’AMF intègre l’essor des cryptoactifs dans le paysage financier réglementé. En alignant les conditions d’accès de certains produits structurés sur les exigences du règlement MiCA, l’Autorité cherche à établir un équilibre entre innovation financière et impératif de protection des épargnants en France.
#MiCa #cryptoactifs #AMF #France #bitcoin
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Un pas en avant… L’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture mardi 9 décembre le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, avec un décompte extrêmement serré de 247 voix pour et 234 contre. Cette validation, obtenue sans l’usage de l’article 49.3 de la Constitution, constitue une forme de réussite politique pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui a su rallier les voix de la majorité, du MoDem, de LIOT, et surtout d’une large part des Socialistes et de plusieurs députés Les Républicains (LR) et Horizons. Cette adoption dégage la voie pour la suite du calendrier budgétaire, non sans laisser derrière elle des conséquences économiques, politiques et sociales notables.
Les points clés de cet article :
L’Assemblée nationale a adopté le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 avec une majorité étroite et sans recours à l’article 49.3.Le texte prévoit une augmentation de la fiscalité sur le capital pour réduire le déficit de la Sécurité sociale, tout en excluant certains produits d’épargne majeurs.
Toujours plus de taxes dans ce projet de loi
Le premier enjeu de ce budget réside dans son impact sur les comptes publics. Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a salué le fait que le texte permette de limiter le déficit de la Sécurité sociale « à environ 19,5 milliards d’euros, contre une prévision initiale de 30 milliards d’euros en cas de non-vote ». Cette amélioration nécessite néanmoins une contribution de l’État de 4,5 milliards d’euros pour renflouer les caisses.
L’une des mesures les plus discutées, issue d’un compromis avec le Parti Socialiste, concerne la fiscalité sur le capital. Le texte prévoit ainsi une augmentation de 1,4 point de la CSG sur une partie des revenus du patrimoine et le taux sur ces produits passe ainsi de 9,2 % à 10,6 %.
Cette hausse, destinée à financer l’autonomie et la dépendance, se traduit par une augmentation du prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou Flat Tax, qui monte à 31,4 % (contre 30 % actuellement) sur les produits concernés, tels que les dividendes et les plus-values d’actions détenues sur compte-titres, mais également sur nos chères cryptomonnaies.
Il est crucial de noter qu’un amendement de compromis a exclu de cette hausse des produits d’épargne majeurs pour les ménages, notamment l’assurance-vie, les revenus fonciers et les plans d’épargne réglementée. Mais jusqu’à quand ?
Toujours plus de taxes au programme de ce Projet de loi de financement de la Sécurité sociale
Compromis sociaux : Retraites et santé
Afin de garantir le vote, le gouvernement a dû consentir à des reculs et des avancées sociales majeures qui auront des répercussions concrètes :
Nouvelles dispositions familiales : Le texte prévoit l’entrée en vigueur, avancée au 1ᵉʳ janvier prochain, du congé naissance : deux mois indemnisés pour chaque nouveau parent, cumulables avec les congés maternité et paternité existants.Suspension de la réforme des retraites : La mesure emblématique du gouvernement Borne, visant à augmenter l’âge légal de départ d’un trimestre par an, est suspendue. L’âge légal demeure à 62 ans et 9 mois jusqu’à son éventuel redémarrage en 2028. Le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein est également gelé à 170. Des avancées ont par ailleurs été actées pour les mères, avec la transformation de deux trimestres « non cotisés » en trimestres cotisés pour l’accès au dispositif de carrière longue dans le privé.Santé et Hôpital : L’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) a été rehaussé à 3 % à la suite des débats parlementaires, un niveau jugé plus réaliste par certains mais toujours inférieur aux 3,6 % de l’année précédente. Des mesures impopulaires comme le doublement des franchises médicales et le gel des minimas sociaux ont par ailleurs été retirées du texte.Encadrement des arrêts de travail : : Pour contrôler la dépense en indemnités journalières et lutter contre l’absentéisme, le texte introduit un plafonnement du premier arrêt de travail à une durée d’un mois, nécessitant une nouvelle consultation médicale pour son renouvellement.
Tout ça pour ça, le vote de ce PLFSS aura tenu la presse en haleine pendant plus de 24h – Source : Compte X
Perspectives et prochaines échéances
L’adoption du PLFSS 2026 n’est évidemment qu’une étape car le texte doit maintenant faire l’objet d’une navette avec le Sénat, en vue d’une Commission Mixte Paritaire (CMP). Selon de nombreux observateurs, le texte ne devrait pas être adopté en l’état par la Chambre haute et il se pourrait donc que l’Assemblée doive revoter dans une semaine sur ce même texte.
Les yeux sont désormais tournés vers l’examen du Projet de Loi de Finances (PLF) pour le budget de l’État, un texte politiquement encore plus clivant. Le gouvernement, qui souhaite éviter un recours au 49.3, a d’ailleurs envisagé la possibilité, en cas de blocage persistant, de déposer un projet de loi spéciale temporaire appliquant les choix budgétaires de l’année précédente pour 2026.
La presse économique est vent debout contre ce projet de loi qui ne résout pas grand-chose – Source : Compte X
La grosse fatigue des Français
Cette stratégie témoigne des difficultés persistantes de l’Exécutif à dégager une majorité stable dans l’Hémicycle depuis la dissolution annoncée par le président Macron le 9 juin 2024. Cette décision aura profondément et durablement affaibli le pouvoir en place et elle aura mis le pays dans une forme d’errance politique depuis plus d’un an.
Ce matin, dans la presse et les médias, vous trouverez une grande partie des représentants de la majorité présidentielle et de leurs alliés (d’un jour) se féliciter de l’adoption de ce PLFSS qui évite à la France un « blocage », soi-disant mortifère. En face, le RN et LFI crieront aux « magouilles politiciennes et aux arrangements de couloirs » et continueront à demander le départ d’Emmanuel Macron.
En revanche, ce que vous ne trouverez pas, c’est la fatigue des forces vives du pays, des travailleurs sociaux et des fonctionnaires de terrain, des entrepreneurs, des jeunes diplômés, des petits salariés et des agriculteurs qui veulent des réponses à leurs problèmes du quotidien et qui espéraient un cap pour le pays. Mais ça, ce n’est manifestement pas au programme des discussions de nos représentants. Un pas en avant, deux pas en arrière.
#FranceEconomy #budget #SecurityAlert
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L’Asie aime la crypto. Alors que l’Europe s’organise tout juste pour mettre en place un stablecoin continental, l’Asie a depuis longtemps tranché la question et les projets de cryptomonnaies stables se multiplient dans la région. Après le Japon et sa JPYCoin, c’est au tour de la Malaisie d’annoncer le lancement imminent d’un stablecoin adossé à la monnaie nationale, le ringgit. Direction Kuala Lumpur pour les premières infos.
Les points clés de cet article :
L’Asie a embrassé les stablecoins tandis que l’Europe est encore hésitante.Le prince héritier de Malaisie, Tengku Hassanal Ibrahim Alam Shah, a dirigé un projet de stablecoin adossé au ringgit, visant à faire de la Malaisie un hub blockchain.
Le prince héritier de Malaisie à la tête d’un projet de stablecoin
Selon Bloomberg qui révèle l’information, c’est le prince héritier de Malaisie, Tengku Hassanal Ibrahim Alam Shah, qui serait à la tête du projet de stablecoin et qui aurait investi une partie de sa fortune personnelle dans l’entreprise StableNode qui est en charge du développement de cette cryptomonnaie.
Le futur roi de Malaisie a déclaré qu’il souhaitait accélérer l’adoption de la blockchain dans son pays et que le stablecoin était un bon moyen d’y parvenir. Il a également précisé que la crypto en question serait indexée sur le ringgit, la monnaie nationale, et que cela permettrait de faciliter les paiements transfrontaliers et de réduire les coûts pour les utilisateurs.
La Malaisie devrait lancer son propre stablecoin en 2026 selon Bloomberg – Source : Compte X
Le pays veut développer son économie numérique
En outre, le prince a déclaré vouloir faire de la Malaisie un hub régional pour les technologies blockchain et que ce projet de stablecoin « allait dans ce sens ». Il a enfin ajouté que la cryptomonnaie serait « conforme aux lois locales et internationales et qu’elle respecterait les normes les plus strictes en matière de sécurité et de transparence ».
De son côté, StableNode a confirmé le partenariat avec le prince héritier et a déclaré que ce stablecoin serait lancé dans le courant de l’année 2026. La société a également précisé qu’elle travaillait en étroite collaboration avec les autorités malaisiennes pour s’assurer que ce nouveau stablecoin respecte toutes les régulations en vigueur.
Avec ce projet, la Malaisie rejoint donc la longue liste des pays asiatiques qui ont décidé de lancer leur propre stablecoin. Le Japon, la Corée du Sud, Indonésie ou encore Singapour ont déjà franchi le pas et il semblerait que la tendance soit à la multiplication des cryptomonnaies nationales dans la région. L’Asie sera-t-elle le continent de tous les stablecoins ?
#crypto #JPYcoin #StablecoinRevolution #MALAISIA

Les données on-chain liées aux adresses qui ont entre 100 et 1 000 BTC montrent que la situation actuelle rappelle la fin du dernier marché haussier. En effet, on note une baisse nette de l’intérêt de la part de ces opérateurs. Mais la Fed a le pouvoir de relancer la demande sur le marché crypto. Une baisse des taux est attendue par les marchés, et un ton plus conciliant de la part de J. Powell pourrait conduire à une hausse du Bitcoin et des cryptos. La dominance du BTC étant fragile depuis quelques mois, les capitaux pourraient se diriger vers les altcoins. Voici le bulletin du roi des cryptomonnaies !
Le cours du Bitcoin rebondit avant la réunion de la Fed
Selon le FedWatch Tool, les investisseurs anticipent une nouvelle baisse de taux. Quoi qu’il arrive, le cours du Bitcoin rebondit de près de 3 % en 24 heures avant la décision de la Fed
Si les investisseurs sont convaincus par la décision de la Fed et par le discours de J. Powell, ils pourraient se décider à prendre davantage de risque. La dynamique du BTC depuis plusieurs fois face au dollar montre que les opérateurs étaient prudents jusqu’ici.
La dominance du Bitcoin pourrait chuter vers le support à 54 %
Le graphique de la dominance du Bitcoin sert à savoir où se dirigent les capitaux. Ils étaient globalement orientés vers le roi des cryptos depuis 2022, car le cours de la dominance du BTC affichait une dynamique haussière. Mais depuis le mois de juin, la tendance s’est fragilisée :
Graphique de la dominance du Bitcoin (1W)
Le cours a perdu le niveau à 61 %, et il bloque depuis plusieurs semaines contre les moyennes mobiles (EMA 9/EMA 18). De plus, le RSI est baissier depuis plusieurs mois. Par conséquent, une nouvelle chute vers le support à 54 % est possible. Et ce scénario indiquerait un regain d’intérêt pour les altcoins.
Si la dominance parvient à reprendre le niveau à 61 % en tant que support, elle pourrait grimper vers la résistance à 71 %. Ce cas de figure serait problématique pour les altcoins, car cela indiquerait que les capitaux repartent vers le BTC.
Le cours du BTC doit se défaire des vendeurs autour des 94 000 $
Hier, le cours a rebondi sur le support à 89 000 $, puis il a rejoint la résistance à 94 000 $. Le cours bloque contre cette résistance depuis le 18 novembre :
Cours du Bitcoin face au dollar (4H)
Pour pouvoir continuer de grimper, il faudra casser la résistance à 94 000 $. Un franchissement de ce niveau pourrait conduire à un retour vers les 100 000 $. Cependant, si le cours faiblit ici, il pourrait chuter en direction du support à 89 000 $. De son côté, le momentum serait plus solide en 4H si le RSI parvenait à passer au-dessus de 69.
La dominance du Bitcoin s’est fragilisée, et la tendance actuelle indique que les capitaux pourraient se diriger vers les altcoins. Le cours du Bitcoin, lui, rebondit depuis plusieurs jours, mais les vendeurs continuent d’être présents autour des 94 000 $. Si la politique monétaire de la Fed s’assouplit, le roi des cryptos pourrait retrouver les 100 000 $. Et cela serait positif pour le secteur des memecoins qui connaît une année 2025 difficile.
L’ACTUALITÉ DU BITCOIN QUI COMPTE
Les opérateurs ayant de 100 à 1 000 BTC sont en train d’adopter un comportement qui ressemble à la fin du dernier bull run. Le Bitcoin est-il en danger ?
Fin de l’hémorragie sur les ETF Bitcoin au comptant ? Les ETF enregistrent des sorties bien moins importantes en décembre.
Les altcoins retrouvent des couleurs grâce au récent rebond du Bitcoin. Le cours de Sui (SUI) progresse, mais il doit faire face à une résistance robuste.
La semaine est importante pour le Bitcoin et les cryptos avec la décision de la Fed à propos des taux. Cara, trader professionnel, fait un tour de la situation.
#bitcoin #Powell #Fed #SUİ
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Le réveil des BTC. Des centaines de portefeuilles de cryptomonnaies associés à l’ancien marché noir en ligne Silk Road ont été réactivés mardi 9 décembre, après plus de dix ans d’inactivité. Cette réactivation s’est concrétisée par le transfert de plusieurs millions de dollars en Bitcoin (BTC) vers une adresse unique et non identifiée et cela suscite inévitablement la curiosité de la communauté.
Les points clés de cet article :
Des portefeuilles de cryptomonnaies liés à l’ancien marché noir Silk Road ont été réactivés après une décennie d’inactivité, entraînant le transfert de plusieurs millions de dollars en Bitcoin vers une adresse mystérieuse.Malgré ces transferts, les portefeuilles associés à Silk Road conservent encore une somme considérable de cryptomonnaie, soulevant des interrogations sur l’identité et les intentions des détenteurs actuels.
Des mouvements des fonds depuis Silk Road
Selon les données fournies par Arkham Intelligence, environ 312 portefeuilles liés à Silk Road ont collectivement transféré l’équivalent de $3,14 millions de dollars en Bitcoin. Le destinataire de ces fonds est l’adresse « bc1q…ga54 », mais la raison de cette reprise d’activité soudaine après une si longue période de dormance demeure inconnue.
Malgré ce transfert, les portefeuilles associés à Silk Road conservent encore une quantité significative de cryptomonnaie. Arkham Intelligence indique que ces adresses détiennent toujours approximativement $41,3 millions de dollars en BTC à l’heure actuelle.
Les équipes d’Arkham surveille les mouvements sur le réseau Bitcoin d’heure en heure – Source : Arkham Intelligence
L’histoire du Bitcoin et du temple du darknet
Le marché Silk Road, aujourd’hui démantelé, était célèbre pour avoir facilité la vente de biens illégaux via Internet, mais il a également joué un rôle historique dans la popularisation du Bitcoin comme moyen de transaction.
Cette activité de transfert rappelle des observations antérieures. En janvier, le directeur de Coinbase, Conor Grogan, avait ainsi déjà identifié environ $47 millions de dollars en BTC dans des portefeuilles attribués à Ross Ulbricht, le fondateur de Silk Road.
Il est à noter que plus tôt cette année, Ross Ulbricht, qui purgeait de multiples peines de prison à vie, a bénéficié d’une grâce présidentielle complète et inconditionnelle signée par le président américain Donald Trump. Ross Ulbricht a prononcé son premier discours public suite à sa grâce, soulignant l’importance de la décentralisation et de la liberté pour l’avenir technologique.
Le déplacement inattendu de ces bitcoins provenant d’adresses dormantes de Silk Road soulève des questions quant à l’identité du ou des détenteurs actuels et l’objectif de ces transferts. Ces portefeuilles demeurent sous surveillance en raison de leur historique et des sommes considérables de BTC qui y sont encore présentes.
#PortefeuilleCrypto #bitcoin #Silk
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Le staking à Wall Street. En novembre dernier, les géants de la finance BlackRock et VanEck ont tour à tour dévoilé leur volonté de lancer des ETF Ethereum avec staking intégré. BlackRock passe maintenant à l’étape suivante en déposant officiellement sa demande auprès de la SEC.
Les points clés de cet article :
BlackRock a officiellement déposé un formulaire S-1 auprès de la SEC pour son ETF iShares Ethereum Staking Trust.Ce nouvel ETF vise à offrir une exposition au staking d’Ethereum, profitant d’un assouplissement potentiel de la position de la SEC sous Paul Atkins.
SEC
Le 7 décembre, le géant BlackRock a donc déposé un formulaire S-1 auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour son fonds négocié en bourse (ETF) appelé iShares Ethereum Staking Trust.
Ce dépôt marque une étape cruciale dans le processus d’approbation d’un ETF, bien qu’il ne déclenche pas encore le compte à rebours pour une décision de la SEC. Pour cela, la bourse qui cotera l’ETF doit soumettre un autre formulaire distinct : le 19b-4.
Ce nouvel ETF de BlackRock vise à offrir aux investisseurs une exposition au staking sur Ethereum, une méthode de participation au réseau qui génère des rendements.
Les ETF Ethereum avec staking intégré pourraient débarquer très prochainement à Wall Street
La SEC devrait assouplir sa position vis-à-vis du staking
En pratique, cet ETF permettrait aux investisseurs de profiter des rendements du staking sans avoir à gérer eux-mêmes le processus technique de mise en jeu des ETH.
Sous la direction précédente de Gary Gensler, la SEC avait adopté une position stricte sur le staking, considérant que les services de staking offerts par des plateformes comme Kraken et Coinbase pourraient constituer des offres de titres non enregistrés.
Cependant, avec la nomination de Paul Atkins à la tête de la SEC, cette position semble s’assouplir. Plusieurs émetteurs d’ETF, dont BlackRock et VanEck, ont soit soumis de nouvelles demandes, soit modifié leurs dépôts existants pour inclure le staking.
Bien que les équipes de Larry Fink aient déjà lancé l’ETF iShares Ethereum Trust (ETHA) en juillet 2024, ce nouveau dépôt pour un ETF de staking est une première pour l’entreprise. L’ETHA, qui détient environ 11 milliards de dollars en ETH et qui affiche d’ailleurs des performances mitigées ces dernières semaines, restera séparé de cette nouvelle proposition axée sur le staking.
#Etherum #ETFEthereum #SEC
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Une Bitcoin Treasury Company de plus en bourse. La société Twenty One Capital s’impose comme un acteur majeur de l’accumulation de la précieuse cryptomonnaie inventée par Satoshi Nakamoto. En effet, elle figure déjà parmi les plus gros détenteurs de Bitcoin au niveau mondial. Et sa stratégie semble être gagnante. Car elle vient tout juste de réussir son entrée en bourse sur le New York Stock Exchange (NYSE), sous l’indice « XXI ».
Les points clés de cet article :
Twenty One Capital a réussi son entrée en bourse sur le New York Stock Exchange, sous l’indice « XXI ».La société détient plus de 43 500 bitcoins, se classant ainsi parmi les plus grands détenteurs mondiaux.
Twenty One entre en bourse sur le NYSE avec son action XXI
La société Twenty One, dont le nom est une allusion directe à l’offre fixe et limitée de 21 millions d’unités de Bitcoin, est une entreprise qui s’est spécialisée dans le roi des cryptomonnaies, en étant notamment une Bitcoin Treasury Company (BTC), qui accumule donc régulièrement le précieux actif numérique.
Dans son communiqué de presse publié ce mardi 9 décembre 2025, qui célèbre la réussite de son IPO (entrée en bourse), Twenty One annonce donc que son action XXI est désormais disponible sur le New York Stock Exchange.
« Le bitcoin est une monnaie honnête. C’est pourquoi les gens le choisissent, et c’est pourquoi nous avons créé Twenty One sur cette base. (…) La cotation sur le NYSE vise à donner à Bitcoin la place qu’il mérite sur les marchés mondiaux et à offrir aux investisseurs le meilleur de Bitcoin : sa force en tant que réserve et les avantages d’une entreprise qui s’appuie sur lui. »Jack Mallers, co-fondateur et CEO de Twenty One Capital
Une société native du secteur de Bitcoin soutenue par Tether et Bitfinex
Cette entrée en bourse s’est opérée via une fusion avec Cantor Equity Partners (CEP), un SPAC (Special Purpose Acquisition Company) déjà coté au Nasdaq, cela afin d’accélérer le processus.
Twenty One Capital est une société détenue majoritairement par Tether Investments (le bras d’investissement de Tether, émetteur du stablecoin USDT) et la crypto-bourse Bitfinex. Mais avec également une participation minoritaire significative du SoftBank Group Corp.
Cette Bitcoin Treasury Companyannonce détenir un peu plus de 43 500 bitcoins dans ses réserves selon son communiqué, soit dans les 4,1 milliards de dollars au moment d’écrire ces lignes. Ce qui permet à XXI de revendiquer la place de troisième plus grand détenteur de Bitcoin au niveau mondial, derrière le titan Strategy et le crypto-mineur MARA Holdings.
La société Twenty One souhaite « offrir aux actionnaires une opportunité différenciée de s’exposer à Bitcoin par le biais des marchés boursiers. » Son entrée en bourse sur le NYSE vient donc mettre concrètement en place ce souhait. Il faudra toutefois attendre de voir comment son action XXI va se comporter dans les prochains jours, car les Bitcoin Treasury Companies déjà cotées passent plutôt un mauvais moment ces dernières semaines.
#bitcoin #XXI
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Alors que les cryptomonnaies traversent une période compliquée, BlackRock souhaite lancer un ETF Ethereum avec staking. Si la demande faite auprès de la SEC est validée, les investisseurs pourront miser sur Ethereum tout en bénéficiant d’un rendement issu du staking. De son côté, le cours d’Ethereum tente de rester au-delà des 3 000 $. ETH peut-il profiter du rebond du Bitcoin pour aller chercher les 4 000 $ ? On zoom sur la situation du prince des cryptos dans le bulletin du 9 décembre !
Le cours d’Ethereum grimpe de près de 10 % en une semaine
Depuis le plus bas trouvé autour des 2 600 $, le cours d’Ethereum a progressé de près de 25 %. Aussi, le cours d’ETH affiche une hausse de 10 % environ en une semaine
ETH rebondit, mais il chute de 10 % en un mois et de 30 % en trois mois. En parallèle, la paire ETH/BTC grimpe de plus de 6 % en une semaine et de 2,4 % en un mois. ETH est donc plutôt solide, même si le Bitcoin a reculé de 35 % depuis le top d’octobre.
Le cours d’Ethereum rebondit sur le support à 2 900 $, direction les 4 000 $ ?
ETH évolue à la baisse depuis le top enregistré à 4 950 $, mais le support à 2 900 $ a permis une réaction acheteuse :
Cours d’Ethereum face au dollar (1W)
Si la hausse n’est pas stoppée par les moyennes mobiles (EMA 9/EMA 18) baissières, le cours pourrait rejoindre la résistance à 3 900 $. Et en cas de volatilité, les 4 000 $ pourraient être atteints. En revanche, si le cours bloque contre les moyennes mobiles et que le support cède, une chute vers les 2 100 $ est envisageable.
Le RSI rebondit timidement, mais la dynamique est plutôt baissière. Cette situation illustre le fait que le momentum est toujours fragile.
Le rebond se poursuit sur ETH
ETH évolue au-delà des moyennes mobiles (EMA 9/EMA 18), et si le rebond se poursuit, il pourrait toucher la résistance à 3 500 $. Mais malgré la hausse, le cours reste fragile en journalier :
Cours d’Ethereum face au dollar (1D)
En cas de chute, les acheteurs devront défendre le support à 2 800 $. Sinon, ETH pourrait dégringoler vers le niveau à 2 350 $. Le RSI, lui, évolue de l’autre côté de la trendline baissière. Le momentum se renforce donc à court terme, ce qui laisse penser qu’une nouvelle hausse est possible sur ETH.
ETH a la possibilité de retrouver les 3 500 $, et même le chiffre rond psychologique des 4 000 $. Mais ce scénario pourrait rapidement être invalidé en cas de perte du support journalier à 2 800 $. Pour éviter de connaître une nouvelle phase baissière sur ETH, il faudra que le Bitcoin reste au-delà des 90 000 $.
#Ethereum #bitcoin
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Simplifier l’investissement. Alors que les ETF Bitcoin et Ethereum ont fait leur entrée sur le marché américain et qu’ils poursuivent leur développement, un autre type de fonds pourrait bien devenir la nouvelle coqueluche des investisseurs : les fonds indiciels crypto. Ces produits financiers, qui permettent d’investir dans un panier de cryptomonnaies, pourraient connaître un essor fulgurant en 2026, selon Matt Hougan, directeur des investissements de Bitwise.
Les points clés de cet article :
Les fonds indiciels crypto, permettant d’investir dans un panier de cryptomonnaies, ont été annoncés comme une « grosse affaire » pour 2026 par Matt Hougan de Bitwise.Ces fonds offrent une solution simple face à l’incertitude du marché crypto, en réduisant le risque lié à la volatilité d’un seul actif.
Des fonds pour simplifier l’investissement crypto
Investir dans les cryptomonnaies peut être complexe. Avec des milliers de tokens disponibles et un marché en constante évolution, il est difficile de prédire quelles cryptos seront les plus performantes. C’est là qu’interviennent les fonds indiciels crypto qui pourraient permettre aux investisseurs de s’exposer à un large éventail d’actifs numériques sans avoir à choisir eux-mêmes les tokens.
Matt Hougan de Bitwise affirme dans une publication que ces fonds seront « une grosse affaire en 2026 ». Selon lui, alors que le marché devient de plus en plus complexe, ces fonds offrent une solution simple pour les investisseurs qui souhaitent profiter de la croissance globale du secteur.
En effet, même pour les experts, il est difficile de prédire quelle blockchain ou quel token dominera le marché à long terme. Les performances des cryptomonnaies dépendent de nombreux facteurs : régulation, conditions macroéconomiques, innovations technologiques, etc. Face à cette incertitude, Matt Hougan préfère « acheter le marché » en investissant dans un fonds indiciel pondéré par la capitalisation boursière des cryptos.
Les fonds indiciels sur la crypto pourraient être une grande tendance du marché en 2026
Un marché en pleine expansion
Ce type de fonds existe déjà, mais ils pourraient gagner en popularité à mesure que de nouveaux investisseurs entrent sur le marché. En offrant une exposition diversifiée, ces fonds réduisent le risque lié à la volatilité d’un seul actif.
Enfin, le marché des cryptos est encore jeune et prometteur, c’est pourquoi il estime qu’il pourrait « croître jusqu’à 20 fois » au cours des prochaines années. Avec l’essor des stablecoins, de la tokenisation et de la DeFi, les cas d’utilisation des cryptos se multiplient.
Les fonds indiciels crypto pourraient ainsi devenir un produit phare pour les investisseurs institutionnels et particuliers qui cherchent à s’exposer à cette nouvelle classe d’actifs sans prendre de risques excessifs.
Alors que les ETF Bitcoin et Ethereum continuent de faire les gros titres, les fonds indiciels crypto se préparent à prendre le relais. En simplifiant l’investissement dans un marché complexe, ils pourraient bien devenir la prochaine grande tendance de 2026.
#crypto #tokenisation #bitcoin #Ethereum #ETF $BTC
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Michael Saylor, le PDG de Strategy, a une nouvelle fois fait parler de lui en proposant aux États de créer des banques numériques basées sur Bitcoin. Lors de l’événement Bitcoin MENA à Abou Dhabi, Saylor a suggéré que ces banques pourraient proposer des comptes « à haut rendement et à faible volatilité », attirant ainsi des milliers de milliards de dollars de dépôts.
Les points clés de cet article :
Michael Saylor a proposé aux États de créer des banques numériques basées sur Bitcoin pour attirer des milliers de milliards de dollars de dépôts.Ces banques pourraient offrir des rendements élevés, mais la volatilité de Bitcoin reste un risque majeur pour ce projet ambitieux.
Des banques fondées sur Bitcoin pour attirer les capitaux
Il a souligné que les réserves de Bitcoin et les instruments de crédit tokenisés pourraient être utilisés pour créer des comptes bancaires numériques offrant des rendements plus élevés que les dépôts traditionnels. Selon lui, ces comptes pourraient attirer « entre 20 000 et 50 000 milliards de dollars de capitaux », faisant de la nation qui les adopte la « capitale mondiale de la banque numérique ».
Le PDG de Strategy a également critiqué les rendements actuels des dépôts bancaires au Japon, en Europe et en Suisse, qui sont proches de zéro. Il a noté que même les fonds monétaires en euros et en dollars américains proposent des rendements relativement faibles, poussant les investisseurs vers le marché des obligations d’entreprise. D’où sa solution.
Bien que la proposition de Michael Saylor soit argumentée et réfléchie, elle a évidemment suscité des critiques et des réserves. La volatilité de Bitcoin resterait par exemple un facteur de risque majeur pour un tel projet.
Michael Saylor détaille son projet sur la scène de Bitcoin Mena à Abu dhabi – Source : Compte X
Une vision controversée
En effet, le BTC a beau offrir des rendements solides à long terme, sa performance à court terme est imprévisible.
Mais le monsieur n’en est pas à son premier projet audacieux autour de la première crypto de l’histoire (et du marché). Sa propre entreprise, Strategy, a récemment lancé STRC, une action préférentielle de type fonds monétaire avec un taux de dividende variable d’environ 10 %. Ce produit est également soutenu par les opérations de trésorerie liées à Bitcoin.
Malgré les critiques, notamment de la part d’observateurs comme Josh Man, un ancien trader d’obligations et de dérivés, qui qualifie les mouvements de Saylor de « folie », le PDG de Strategy continue de défendre Bitcoin comme une réserve de valeur. Josh Man, comme d’autres, a d’ailleurs mis en garde contre un éventuel événement de liquidité pour STRC, soulignant que le système bancaire traditionnel a mis des décennies à construire des mécanismes pour stabiliser les dépôts.
La vision de Michael Saylor de banques numériques adossées à Bitcoin pourrait révolutionner le secteur financier, mais elle soulève aussi des questions sur la gestion des risques liés à la volatilité du BTC. Alors que certains voient en Michael Saylor un pionnier, d’autres restent sceptiques quant à la viabilité de ses propositions.
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Proche du retour à l’équilibre ? Alors que le cours de Bitcoin (BTC) arrive à se maintenir (assez difficilement) au-dessus des 90 000 dollars, les ETF Bitcoin semblent commencer à se stabiliser, avec des sorties qui diminuent nettement. En effet, les journées catastrophiques comme celles du 13 et 20 novembre derniers, avec 900 millions de dollars de retraits nets, apparaissent désormais derrière nous. Bientôt un retour au vert hebdomadaire ?
Les points clés de cet article :

Les ETF Bitcoin ont subi des retraits records, mais semblent désormais sur la voie de la stabilisation avec des sorties de capitaux nettement réduites en décembre.Le fonds FBTC de Fidelity réussit même à rester dans le vert depuis le début de ce mois de décembre.
Les fonds BTC ont tellement souffert en novembre, qu’ils semblent en rémission désormais
Depuis leur approbation en janvier 2024, les ETF Bitcoin au comptant ont rencontré un immense succès sur les bourses aux États-Unis. Mais les importantes baisses de cours sur le BTC et le marché crypto ces derniers mois ont toutefois impacté durement ces fonds négociés en bourse.
Des sorties records ont ainsi enregistré, particulièrement au mois de novembre. Et cela, y compris sur le plus demandé des fonds du roi des cryptos, à savoir l’iShares Bitcoin Trust ETF (IBIT)de BlackRock. En effet, ce dernier a subi son record personnel de sorties le 18 novembre dernier, avec plus de 523 millions de dollars de retraits en un seul jour !
Mais, comme nous allons le voir, ces fonds paraissent désormais comme tirés d’affaire, ou presque. Car l’intensité des sorties de capitaux a très fortement diminué, annonçant des prochains jours de cotation cruciaux pour savoir si l’on sort pour de bon de cette longue série noire.
Les ETF Bitcoin enregistrent 148 millions $ de sorties sur les 6 premiers jours de décembre
Selon les récentes données de suivi des fonds Bitcoin de Farside Investors, cette période de très forte hémorragie paraît désormais sur le point d’être jugulée. En effet, sur les 6 premiers jours de décembre 2025, il y a eu 3 jours d’entrées nettes et 3 jours de sorties nettes, même si ces derniers sont restés pour l’instant plus importants.
Ainsi, durant ces 6 journées en bourse, les 11 ETF BTC spot cotés aux États-Unis n’ont vu que 148 millions de dollars de sorties nettes. On est donc très loin des journées couleur rouge sang de novembre.
Et le Fidelity Wise Origin Bitcoin Fund (FBTC) de Fidelity a même réussi à rester dans le vert durant cette période, avec au global +22,6 millions de dollars d’entrées nettes depuis le début de ce mois de décembre. On tient le bon bout ?
Flux nets (entrées moins sorties) sur les fonds négociés en bourse de Bitcoin cotés aux États-Unis. – Source : farside.co.uk
Après de telles pertes de capitaux, les ETF Bitcoin risquent d’avoir besoin d’un peu de temps pour se remettre, mais certains facteurs pourraient aider. Parmi ceux-ci, la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur ses taux directeurs jouera un rôle crucial ce mercredi 10 décembre 2025. Une nouvelle baisse de ces taux devrait en effet favoriser une reprise haussière de Bitcoin, et donc de potentielles nouvelles entrées sur ses fonds négociés en bourse.
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Les Émirats de la crypto. La société émettrice du stablecoin USDC, Circle, vient d’annoncer deux bonnes nouvelles. D’une part, elle a obtenu une licence pour opérer aux Émirats arabes unis et d’autre part, elle a embauché une nouvelle cadre dirigeante, venant de Visa, pour renforcer son implantation dans la région du Moyen-Orient. Quant à Abu Dhabi, après Binance, c’est un autre géant du secteur qui pose ses valises dans cet Émirat qui est définitivement the place to be.
Les points clés de cet article :
Circle a obtenu une licence pour opérer aux Émirats arabes unis, renforçant ainsi sa présence dans un environnement réglementaire favorable pour les entreprises cryptos.Une ex-dirigeante de Visa, Dr Saeeda Jaffar, a rejoint la société pour diriger les opérations dans la région MENA, soulignant l’importance stratégique de cette zone pour l’entreprise.
Circle va pouvoir proposer ses services à Abu Dhabi
Les Émirats arabes unis, et notamment Abu Dhabi, sont devenus des lieux de prédilection pour les entreprises cryptos qui souhaitent un cadre réglementaire clair. La société Circle en fait partie, et vient d’obtenir une licence pour opérer dans le pays.
Plus précisément, cette licence a été délivrée par l’Abu Dhabi Global Market (ADGM), qui représente en même temps le centre financier international et la zone économique franche d’Abu Dhabi. Cette autorisation permet à Circle d’opérer en tant que fournisseur de services monétaires réglementé sous la supervision de l’autorité financière de la capitale des Émirats.
Comme le rapporte notamment Decrypt, Circle va ainsi pouvoir proposer ses services de stablecoins USDC et EUROC (euro coin) aux entreprises locales. Mais aussi à celles qui opèrent dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (région dite MENA) :
« La clarté réglementaire est la base d’un système financier Internet plus ouvert et efficace. (…) Le cadre réglementaire de l’ADGM fixe une barre haute en matière de transparence, de gestion des risques et de protection des consommateurs. Des normes qui permettent aux stablecoins de confiance d’alimenter les paiements et la finance du monde réel à l’échelle d’Internet. »Jeremy Allaire, cofondateur et CEO de Circle – Source : Decrypt
Circle annonce l’obtention d’une licence à Abu Dhabi – Source : Compte X
Une ex-dirigeante de Visa rejoint la société pour diriger la région MENA
En plus de cette licence, Circle annonce également l’embauche d’une nouvelle cadre dirigeante. Il s’agit de Dr Saeeda Jaffar, qui était auparavant vice-présidente senior et directrice nationale du Conseil de coopération du Golfe chez Visa.
Elle rejoint désormais Circle pour diriger les opérations de l’entreprise dans la région MENA et travaillera depuis les bureaux de Circle à Dubaï, qui ont été ouverts en 2024.
« Je suis ravie de rejoindre Circle à un moment aussi crucial pour l’industrie des paiements numériques. (…) La région MENA est un marché clé pour Circle, et je suis impatiente de travailler avec nos partenaires et nos clients pour promouvoir l’adoption de l’USDC et de l’EUROC dans la région. »Saeeda Jaffar, nouvelle responsable de Circle pour la région MENA – Source : Decrypt
Les Émirats arabes unis continuent d’attirer les entreprises cryptos avec leur cadre réglementaire favorable. En plus de Circle, on a récemment vu que Binance a également obtenu une licence complète de l’ADGM pour opérer à Abu Dhabi. The place to be on vous dit.
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Le cours du Bitcoin parvient à se stabiliser autour des 90 000 $, mais un indicateur de CryptoQuant signale une situation critique. En effet, les opérateurs qui ont entre 100 et 1 000 BTC se comportent de la même manière que lors du précédent top de bull run de 2021. Une nouvelle baisse du Bitcoin toucherait de plein fouet les altcoins, et notamment les memecoins. En effet, ce secteur est en retrait depuis la fin de l’année 2024. Les memecoins sont-ils en train de préparer une nouvelle phase haussière, ou bien vont-ils continuer à dégringoler ? Faisons un tour de la situation de cette catégorie crypto !
Une année 2025 compliquée pour les memecoins
Les memecoins ont connu une année 2024 exceptionnelle avec des hausses importantes sur de nombreux actifs. Alors que la fin de l’année 2025 approche, on peut dire qu’elle a été nettement plus compliquée. L’indice GMCI MEME (jaune) du site The Block est en chute libre depuis la fin de l’année 2024 :

Evolution des performances du secteur des memecoins. Source : The Block
Par ailleurs, on voit que la courbe jaune dégringole depuis le mois de juillet. Finalement, les memecoins n’auront progressé (timidement) que pendant quelques mois entre avril et juillet. La fébrilité affichée par le BTC depuis le mois d’octobre a impacté le secteur, mais la situation peut-elle s’améliorer pour les mastodontes tels que le Dogecoin (DOGE) ou le Shiba Inu (SHIB) ? On plonge tout de suite dans l’analyse technique de quelques actifs du secteur.
Le Dogecoin (DOGE) retrouve le support à 0,13 $
La cassure de la trendline baissière en juillet n’a pas permis au DOGE de rejoindre l’ATH de 2021, ni même de dépasser le dernier sommet de 2024. Suite à un échec autour de la résistance à 0,28 $, le cours est de retour sur le support à 0,13 $. Et le cours a perdu la trendline haussière :

Cours du DOGE face au dollar (1W)
En cas de rebond, le cours pourrait retrouver la résistance située à 0,17 $. Toutefois, cette résistance et les moyennes mobiles (EMA 9/EMA 18) baissières pourraient rejeter le cours. Par ailleurs, une nouvelle fragilisation du cours et une perte du support à 0,13 $ pourraient conduire à une chute vers le support à 0,09 $. Le cours conserve une dynamique de fond haussière, mais il est en correction depuis le sommet autour des 0,5 $.
L’indicateur de momentum RSI se développe sous la trendline baissière. Le momentum est fragile tant que la situation reste ainsi.
Le cours du Shiba Inu (SHIB) pourrait continuer sa chute vers le support à 0,0000067 $
Le SHIB est très fragile depuis le sommet enregistré en mars 2024. En effet, depuis cette date, le cours dessine une suite de creux et de sommets descendants. On observe aussi que le cours bloque contre les moyennes mobiles (EMA 9/EMA 18) baissières depuis le mois de mars de cette année :

Cours du SHIB face au dollar (1W)
Le cours est de retour sur le support à 0,000008 $ et un rebond pourrait lui permettre de retrouver la résistance à 0,0000106 $. En revanche, si la baisse se poursuit, le cours pourrait rejoindre les 0,0000067 $. Tant que la dynamique est fragile, le cours peut encore dégringoler.
Le RSI évolue à la baisse et en dessous de la trendline baissière. Par conséquent, le momentum est dans les mains des vendeurs pour le moment.
Situation dangereuse pour le Pepe (PEPE)
Le PEPE est en chute libre depuis le top de fin 2024, et il vient de perdre le support à 0,0000058 $. La situation est compliquée pour PEPE en hebdomadaire :

Cours du PEPE face au dollar (1W)
Pour éviter de la volatilité baissière, il faudra reprendre le niveau à 0,0000058 $ en tant que support. Ce scénario permettrait au PEPE de retrouver la résistance à 0,000009 $. De son côté, le momentum est fragile. De fait, le RSI chute depuis plusieurs mois et il est coincé sous une trendline baissière.
Les éléments clés à retenir
L’année 2025 aura été compliquée pour les memecoins. Même si certains actifs sont actuellement sur des supports en hebdomadaire (SHIB, DOGE), la situation reste fragile pour ce secteur crypto. Si les cryptos sont au point mort sur le plan spéculatif, BlackRock continue de miser sur Ethereum. En effet, le géant de l’investissement vient de déposer une demande d’ETF Ethereum avec staking auprès de la SEC.
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